Transitoire mouvement de la matière, oscillant ébranlement psychique, passer c’est marquer. Souvent des pas ou peut-être un arrêt. Passer c’est transformer, se métamorphoser. Le temps souvent est l’apaisante locomotive d’un état… de colère, de choc, de fourvoiement. D’un Moi à l’autre. La rivière platonicienne de ce qui s’écoule. Le pas mouvant ou le temps d’arrêt ? Mitigé ! Quoique, il n’en reste pas moins un passage. On s’époumone souvent à retenir le temps qui passe, et quelque fois on pense à y retourner, dans le passé. C’est bien là le passage irréversible. On vogue entre mémoire, rêve, regrets et espérances. Tout est si complexe. La mémoire produit des rêves qui s’opposent à nos regrets et en transitant deviennent des espérances dans le réel. Alors le passage est cette valse des idées, fondatrices de ce qu’on devient. Le passage-parcourt ou un passage-moment. On se forme selon les antécédents et les passages à vide sont ces créateurs de doutes. Alors passer c’est quoi ? Le minimum syndical serait d’admettre que passer c’est se déplacer, mais c’est aussi faire le point, il y a donc pas de passif état, il n’y a que des « black-out », juste ça. La mémoire fautive, elle peut nous pousser à tourner en rond. Par là je veux bien faire comprendre que le passage nécessairement est conscient. Faire le point est donc pour moi le plus grand état de passage. Je piquerai volontier le concept cartésien du doute. Passer c’est remettre en question, s’autoréguler.
Posté avec WordPress pour Android
Très bien reflechi mn ami…surtout le fran16 est très bien ecrit… Tu es vraiment fort
J'aimeJ'aime
Merci pour ce commentaire.
J'aimeJ'aime
OUI mon tonton! Moi c’est la syntaxe et surtout la caractérisation que tu fais de ton titre que j’admire. Chapeau l’artiste!
J'aimeAimé par 1 personne